Trets, son eau et ses fontaines

* Histoire
* L'Histoire du nom de Trets
* Localisation (cartes)
* Plan de la cité médiévale
* Présentation Générale

* Trets vue du ciel : Vue globale / Vue globale 2 / Vue des lotissements / Le centre ville vue du ciel
* Trets vue d'hélico

* Le castrum St Michel

* Les Remparts
* Les Portes
* Le Château
* L Église
* Les Couvents
* Les Rues du village
* Les Fontaines
* L'Hôtel de Ville & sa place
* Le Kiosque de la Gare
* La synagogue


* L'Ermitage St Jean du Puy
*
Le château Grand Boise
* Mas de Cadenet
* Domaine Ferry Lacombe
* La Montagne Ste Victoire
* Peynier & Rousset

 

 

Trets est pourrait on dire une ville d'eau. L'eau qui a rythmé la vie des tretsois pendant des siècles, puisque leur principale préoccupation était de l'apprivoiser. Ainsi des puits communaux (jusqu'à 6 existaient dans le centre ville) ont été creusés puis des fontaines.

La ville possède aujourd'hui à ses quatre coins de nombreuses fontaines qui pendant des siècles ont été le seul recours pour ceux qui n’avaient pas de puits. La fontaine jouait ainsi un rôle social car toute la population d’un quartier s’y retrouvait  de par son role fédérateur. La majorité de celles ci ont été construites au 19e siècle avec l'évolution des technologies dont les pompes. Ce n'est qu'en 1958 que ces dernières ont perdu de leur importance avec l'installation de l'eau au robinet dans les foyers tretsois

Dans leur histoire on pourra noter qu'en 1900 toutes étaient à secs à cause d'une grande sécheresse et seront ensuite durant l'automne de la même année, à la suite de 7 gros orages, contaminées par la fièvre typhoïde qui règne dans la commune. Des germes allant dans les nappes.

L'eau infectée, la municipalité réfléchit alors à de nombreuses solutions pour améliorer la qualité de celle ci et éviter ces infections. En 1907 elle construit ainsi un puits de 16m quartier Bresson, à coté de la coopérative (emplacement du local des boulistes actuellement), un batiment construit pour abriter les différentes machines. De plus un gros réservoir est construit au dessus du village, actuellement rue Cambon, afin d'alimenter des bornes fontaines. Mais dans les années 30 ce puits à sec, les 19 bornes fontaines seront supprimées, la solution n'ayant pas été efficace. Il faudra attendre 1958 et voir l'eau arrivé au robinet. Plusieurs lavoirs ont aussi vu le jour à Trets, dont un existe toujours route de Puyloubier (voir son historique ici)

Par ailleurs Trets est bordé par la rivière L'Arc située dans la vallée, une rivière qui débute à Pourcieux, fait 72km de long et se jette dans l'étang de Berre. Une rivière qui a eu de nombreuses crues dont une très forte dans les années 70. En 2012 celui ci a aussi totalement gelé sur quelques centaines de mètres Elle traverse la commune sur 5.5 kilomètres. La commune est aussi bordé par le canal de Provence construit à la fin des années 90 au pied du Mont Aurélien.

 

Petit tour en images et historique de chacune d'elles..

La fontaine de Clastre

La Fontaine de Clastre, située sur la place de la mairie était à l'origine un bassin dans le jardin du couvent de la Ste Trinité qui a existé pendant sept siècles, devenue une place donc aujourd'hui. Elle était réputée pour donner une eau excellente qui ne tarissait jamais puisqu'elle était présente en abondance. Sa source fut par ailleurs le point de convergence des tretsois au XIème siècle.  En 1820 une pompe à balancier fut installée au puits creuser par la suite, tandis que la fontaine telle qu'on la connait fut construite qu'en 1907.

Elle fut démolie cent ans plus tard, volontairement le 17 août 2007, car elle était dans un état particulièrement usé et la ville avait alors décidé de la refaire à neuf à l'identique avec des pierres d'estaillade d'Oppède ! Elle a ensuite été inaugurée en septembre 2007 et terminée fin septembre de la même année.
 

 

La Fontaine de la Place de la Gare

En 1870 un puits fut creusé à son emplacement et une pompe à balancier installée par la suite, la nappe d'eau y était abondante. La fontaine a été édifiée en 1904, pour embellir la Place Nouvelle.

Elle a été complètement  rénovée en 1990. 

 

Les autres fontaines

La fontaine du Puits de Mellet construite en 1880 en même temps que l'école Victor Hugo, était adossée à son mur, jusqu'en 2005 date à laquelle elle fut démolie lors de la rénovation de la place. Elle avait été restaurée en 1988.

 

La fontaine du collège, n'a pas beaucoup vécu et c'est peu de le dire. Construite en même temps que le collège, dans un style moderne, elle était installée au début de la grande allée de celui ci. Elle fut inaugurée le 8 mars 1982 en même temps que l'établissement, mais n'a coulé que ce jour là. Très vite tagguée elle fut démolie dans les années 90 pour batir le parking du collège actuel.

 

La fontaine Pailleret a failli existait, située sur l'actuelle place du même nom en centre ancien elle devait etre construite à l'emplacement d'un puits qui existait sur la place , mais le projet fut abandonné et le puits fut lui recouvert.

 

La fontaine du Puits Hugues dite fontaine de l'eau fraiche, située rue Borde et Fleurus, son eau puisée profondément dans la terre permettait ainsi de garder une grande froideur. Elle fut transformée en 1889 avec un habillage en métal et une pompe lui a succédé. Puis restaurée en 1991 mais différemment.

 

La fontaine de la place Garibaldi était dans le passé le puits de la place de la mairie. Elle alimentait ainsi les habitants en eau. La fontaine fut reconstruite en 1991.

 

 

La Fontaine du Portail d'Amont

La fontaine du Portail d'Amont citée comme fontaine des vaches, ou fontaine Saint Jean, est alimentée par le puits de Bramafan éloigné de 1.5 km par de nombreuses conduites qui longent vraisemblablement l'actuelle avenue Graffine. Elle est située au carrefour de l'Avenue Aristide Briand et des Boulevards Vauban et Etienne Boyer . Aucune date de construction n'est connue mais on sait qu'elle existait déjà en 1630 d'après des archives qui ont été retrouvée. Elle fut réparée en 1643 , 1730, 1842 .

En 1900 ses eaux sont considérées comme mauvaises. En 1925 constituant une gêne pour la circulation sur la route de St Zacharie, la fontaine située au milieu de la route , fut déplacée et adossée au mur de la maison Merentier et alors coupée en deux .

Elle était autrefois équipée d'un lavoir qui se trouvait là fut supprimé pour des raisons d'hygiène.

    

 

 

La Fontaine du Portail de Pourrières

La fontaine du portail de Pourrières est située sur le Cours Esquiros et est une des plus anciennes puisque des registres de 1643 font état de délibérations de dépenses la concernant et en 1812 elle remplacera ainsi celle déjà existante.

 

Elle est alimentée par les Puits de Tivoli via un aqueduc en pierres construit sous le cours esquiros et qui existe toujours, lors des travaux de rénovation du cours à la fin des années 90, celui ci était encore en bon état. Un aqueduc en deux parties la première va jusqu'au puits de Tivoli puis la seconde va de ce puits jusqu'au puits du chateau en 1846, (où une source avait été trouvée) via une déviation.

En 1900 son eau fut l'une des moins mauvaise de la ville. En 1821 sa conque dégradée fut rénovée et sa conduite en poterie changée pour une canalisation en fonte. Mais suite au gel de 1928 elle devra être une nouvelle fois restaurée, lui faisant perdre son acrotère (boule au sommet).

  Elle sera déplacée de quelques mètres vers le Nord en 1976 après avoir failli disparaître. Un déplacement réalisé pour permettre la mise en place de deux voies de circulation de part et d'autre. Mais au cours de sa reconstruction son obélisque  va perdre près d'un mètre. L'endroit rénové les enfants perdirent leur patinoire hivernale, car en hiver à l'époque ils s'amusaient à la vider sur la placette pour que l'eau gele et qu'ils fassent du patinage.

Pendant plus de 5ans entre 2007 et 2012 l'eau ne coulera plus à la fontaine, jusqu'au 21 juin 2012 date de sa remise en service après des travaux d'étanchéité, une grosse rénovation doit avoir lieu en 2012 2013.

 

La Fontaine Tivoli

Elle est située à l'embranchement du Cours Esquiros, du Boulevard Etienne Boyer et de l'Avenue Pasteur , en face du château . Elle alimentait un puits artésien mais aussi la fontaine du Portail de Pourrières par un aqueduc.

Photographies de ND, cartes postales, Les Amis du village, Guy Van Oost
Sources : Regards sur TRETS., Les Amis du villages, Guy Van Oost
Remerciements Guy Van Oost

   
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Plan de la cité médiévale